Et bien voila, nous y sommes ! Dans une précédente analyse intitulée « les bons apôtres de la Paix », j’avais tenté de démontrer pourquoi la Paix dans cette région ne pourrait être obtenue que par la défaite et l’anéantissement total et définitif de l’idéologie fascisante islamiste, exactement de la même manière que fut défait le nazisme. Ceux qui croient encore ou pire, qui espèrent que la disparition d’Israël apporterait la paix, dans la région et dans le monde, ceux-là se trompent lourdement, et pire, nous trompent. Le monstre assoiffé de sang ne sera pas satisfait de « digérer » Israël, il lui faudra plus et plus encore. Donc, selon ce bon principe, seule une débâcle sans appel et définitive de l’islamisme peut apporter la Paix, toute autre alternative conduit irrémédiablement à la guerre. Quadrature du cercle : Faire la guerre pour l’éviter. Mais attention, comme l’a écrit Sun Tzu il y a déjà fort longtemps, si tu te lances dans la guerre, sois sur de la gagner, sinon, abstiens toi. Dont acte.
Mais qu’a-t-on maintenant ? Un cessez-le-feu obtenu et imposé à la hâte par des nations totalement désunies, forcément mauvais, sans aucune garantie de quoi que ce soit, ni du désarmement du hezb, ni de la capacité de l’armée du Liban à faire appliquer le moindre début de commencement d’autorité, ni ce que devra faire cette fumeuse « Force multinationale » que tous souhaitent, mais à laquelle les pays qui ont crié plus fort que les autres pour sa mise sur pied rapide ne se bousculent pas au portillon pour y contribuer. Non, il fallait simplement que s’arrêtent les combats, même et surtout au prix d’une trêve qui laisse Nasrallah sortir « vainqueur » de cette crise, vainqueur voulant dire, dans la rhétorique arabo-islamiste de ce vilain barbu, pas mort, fut-ce sur les ruines du Liban.
Encore une fois, un pays, le Liban, va payer cher, au prix de sa liberté, la lâcheté de nos gouvernants et du sien, et un autre pays, Israël, va continuer à vivre avec cette menace existentielle à ses frontières, en attendant que le « grand frère » iranien peaufine sa Bombe et ne la lance sans prévenir. Pourquoi voulez-vous qu’il ne le fasse pas ? Tout dans l’attitude des Nations Unies, de l’Europe, lui fait penser, à juste titre que tout au plus, il s’attirera quelques réprimandes de la communauté internationale, (du genre, oh, le vilain ! Mais c’est de la faute d’Israël après tout !) soulagée lâchement de voir disparaître ce qu’elle pense être la « parenthèse de l’Histoire » et ses six millions de Juifs dont décidément, elle ne sait que faire. Qu’importe pour l’Iran et son régime nazi de faire des millions de morts, arabes, palestiniens, libanais, iraniens,…du moment que des Juifs seront tués ? Si c’est pour tuer un Juif, la vie de milliers d’arabes ou de musulmans ne compte pas ! Et ces crétins de palestiniens de se pâmer devant ce gnome grimaçant et malfaisant. Se rendent-ils compte qu’en cas d’attaque nucléaire sur Israël, ceux d’entre eux qui survivront à l’explosion et aux radiations ainsi qu’à la réaction certainement "disproportionnée" d’Israël pourront à jamais faire leur deuil d’un pays ? Que cette terre dont ils veulent déposséder les Juifs leur sera interdite à jamais, empoisonnée, et que seuls les scorpions et les serpents y habiteront ? Peut-être préfèrent ils cela, après tout ? Pour « libérer » la Palestine, le taré de Téhéran est prêt à la faire disparaître ainsi que son peuple avec, et ces derniers applaudissent ! Un comble de la bêtise non ? Mais quel paroxysme de haine faut-il atteindre pour penser comme cela ? « L’occupation » dont on nous rabâche sans cesse les oreilles n’explique pas tout : Il y a autre chose, de plus profond, de plus enraciné depuis des siècles, de plus atavique et culturel : C’est la haine et le mépris du Juif et plus globalement du « mécréant », tels que ressassés par certaines sourates du Coran et reprises comme leitmotiv par tous les « fous » d’Allah, par l’ensemble des médias arabes, dans les prêches, dans l’éducation des enfants. Enfants nourris au lait de la haine par leur mère, fière de mettre au monde des futurs « martyrs». Enfants gavés de haine depuis le berceau, depuis des générations, et dont la seule et unique vocation est de tuer, tuer, tuer, et encore tuer tout ce qui ne lui ressemble pas, et mourir en tuant, suprême honneur. Mais quel être humain ou prétendu tel, prie pour voir ses enfants devenir des assassins et mourir ? Même la pire des bêtes sauvages ne se comporte pas ainsi avec sa progéniture. Quelle dégénérescence de l’Esprit, et quel blasphème, puisqu’ils le font au Nom de leur D., comme si le Créateur pouvait être complice de leur crimes, voire, les cautionner, pire encore les commanditer via Coran interposé. Avez-vous envie de vous agenouiller et de prier devant une telle divinité assoiffée du sang des innocents ? Pas moi !
Il fallait laisser plus de temps à Tsahal, pour que la défaite du Hezbollah ne soit plus contestable, et ceci explique bien la raison pour laquelle autant d’empressements ont été mis en œuvre pour que cela n’arrive surtout pas. La vérité est que la France en tête, comme toujours, suivie par les habituelles dictatures de tout poil ont volé au secours des islamistes. Il fallait absolument « sauver » le Hezbollah de la déroute annoncée, et surtout, lui donner le sentiment qu’il pouvait chanter victoire. Toujours le même refrain, il ne faut pas désespérer le monde Arabe. Et aujourd’hui, le monde arabe exulte, crie sa « victoire » et promet pour très bientôt la « fin » d’Israël, sur tous les tons. Et nos gouvernants de pleutres de se sentir soulagés et fiers d’avoir mis fin aux combats. Mais pour combien de temps ? Une semaine, un mois, un an tout au plus ? Et la future guerre qui se profile inéluctablement à l’horizon n’aura plus rien à voir avec ce qu’on a pu voir ce dernier mois. Pour le moment, nous n’avons eu que les « amuse-gueules » le pire est à venir, très bientôt. J’espère que tous, vous en êtes conscients. Le moment se rapproche, l’heure viendra de « choisir » son camp. Mon choix est déjà fait, ce n’est pas celui de Chirac et de son grand ami Nasrallah, ni celui du gnome de Téhéran.
Je prie chaque jour pour avoir tort, mais chaque jour m’apporte aussi hélas tout un tas de bonnes raisons pour penser que j’ai malheureusement raison.
Eric