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dimanche 19 juillet 2009

Les services secrets israéliens : Facebook devient le Big Brother des groupes terroristes


Source : Jerusalem Post

Facebook devient le Big Brother des groupes terroristes. Le Shin Bet, les services secrets israéliens, demande la plus grande précaution sur la plateforme communautaire. Des groupes terroristes chercheraient à obtenir des informations confidentielles de la part des utilisateurs israéliens du site. L’avertissement a été publié lundi dans l’après-midi. Selon les services de sécurité, des terroristes arabes essayent d’obtenir des informations classifiées en échange de sommes d’argent. Certains ont tenté d’organiser des rendez-vous. Une manoeuvre qui signifie un risque élevé d’enlèvements. Le Shin Bet cite le cas d’un Israélien qui a été récemment contacté par un citoyen libanais. Ce dernier lui a demandé de divulguer des informations classifiées. D’autres histoires similaires ont été rapportées. Pour contrer cette dérive, les services secrets demandent aux citoyens israéliens d’éviter de publier des informations personnelles sur Facebook telles que des adresses ou des numéros de téléphones portables. Il est recommandé, par ailleurs, de rester vigilants face à des propositions insolites, en particulier la promesse de faire fortune à l’étranger. Le Shin Bet a ajouté que des groupes terroristes essayaient également de s’introduire dans des forums fréquentés par des soldats d’unités d’élite afin d’obtenir des informations sur les dispositifs de sécurité de leur base militaire. Facebook, une base de données que vous alimentez !!!?

A FAIRE SUIVRE ABSOLUMENT dans l'intérêt de tous!

samedi 11 juillet 2009

POUR UNE FRATERNITE ACTIVE ENTRE ISRAELIENS (MEME DE JUDEE ET SAMARIE) ET JUIFS DE DIASPORA


Réponse à l'Ancien Grand Rabbin de France, René-Samuel SIRAT


Publié dans le journal Actualité Juive, Journal des communautés juives de France



Par Meyer Dadi


Dans la rubrique courrier, sous le titre : Pour une fraternité active entre religieux et laïcs, l'Ancien Grand Rabbin de France (G.R.F.) René-Samuel SIRAT est tout à fait dans son rôle quand dans notre journal ACTU J du 02 juillet, il prêche pour une fraternité active entre religieux et laïcs à propos de l'affaire du parking à Jérusalem et en appelle au dialogue et la tolérance.


Par contre, il n'est plus du tout dans son rôle quand il prend une position politique et affirme de façon péremptoire qu'il est « indispensable de démanteler les points d'implantation en Judée-Samarie, d'y arrêter toute construction d'infrastructure, même en vue de leur développement naturel »


Je me permets humblement de rappeler à l'Ancien G.R.F que ce titre lui donne le droit et le devoir de défendre le judaïsme et les juifs partout dans le monde et de représenter les Juifs de France vis-à-vis des Autorités. En aucun cas il ne doit faire de politique, mis à part la question du partage de Jérusalem, qui est la centralité du peuple juif et à ce titre comme chaque juif il peut faire connaître son opinion (que je serais curieux de connaître). Pour le reste, les Israëliens sont majeurs et sont seuls a pouvoir décider de l'avenir des implantations. Même quand on n'est plus en fonction, surtout quand on signe avec son titre, on engage les Juifs de France vis-à-vis des Autorités. D'autant plus qu'il s'agit d'un sujet brûlant d'actualité et que le Président Sarkosy aligné avec l'Europe sur la politique d'Obama s'opposent au gouvernement israëlien sur ce point.


Israël essaye de faire valoir les accords verbaux passés entre G. Bush et A. Sharon. Hilary Clinton veut faire croire au monde qu'il n'y a pas eu d'accord parce qu'il n'y a pas de trace écrite : Il est tellement plus simple de poser la question à G. Bush, qui lui n'est pas dans le coma et est certainement joignable. Si on ne l'a pas fait c'est qu'on connaissait la réponse.


En affichant son point de vue politique en tant qu'Ancien G.R.F., il hurle donc avec les loups contre Israël et engage la communauté vis-à-vis des Autorités : c'est un abus de titre scandaleux. J'ai le souvenir, il y a de nombreuses années d'un article paru dans le Nouvel Observateur où l'Ancien G.R.F. donnait également son point de vue politique sur le conflit israëlo-palestinien et l'arrière-goût que j'en ai gardé est le même que j'ai aujourd'hui.


L'Ancien G.R.F. se rappelle-t-il le drame de l'évacuation des 8000 habitants du Goush Katif ? Imagine-t-il le nombre de personnes vivant encore dans des caravanes, sans travail, le nombre de suicides, de divorces, de familles brisées, séparées, de dépressions parmi ces sacrifiés à « l'intérêt national», alors qu'ils s'étaient installés sur des terres incultes pour ce même intérêt national ?


L'Ancien G.R.F. a-t-il imaginé un instant les conséquences d'une évacuation de près de 300 000 personnes installées en Judée et Samarie depuis des dizaines d'années dans l'intérêt national de l'époque ?


Alors que pour l'Ancien G.R.F il s'agit d'une évolution indispensable, moi je n'ose imaginer cette hypothèse. Je prie D. pour qu'Il éclaire les dirigeants israëliens dans leurs choix et je préfère de loin qu'Israël déplaise aux Américains et au reste du monde et que le peuple reste uni, plutôt que de risquer, D. nous en préserve, une guerre civile entre juifs avec de toute façon la persistance du conflit avec les Palestiniens, puisque le vrai problème depuis toujours, et Natanyaou l'a bien compris, c'est la non reconnaissance par les Palestiniens d'ISRAEL comme état juif.



Meyer DADI

vendredi 10 juillet 2009

Et les réfugiés juifs...

Voici une vidéo touchante et assez bien faite relatant l'exil depuis 1948 des Juifs des pays sous domination arabe. Elle témoigne aussi de certains pogroms, destructions, massacres les touchant dans les années 45-48. Un morceau de l'histoire qu'on connaît moins que d'autres.
En tapant "juifs", "arabes", "réfugiés" sur le web, les résultats étaient plutôt portés sur les réfugiés arabes provoqués par la naissance de l'Etat d'Israël. Et même exclusivement. J'ai dû un peu plus fouiller pour trouver les ouvrages portant sur les réfugiés juifs. Heureusement, j'en avais quelque connaissance antérieurement. Car les réfugiés juifs, eux, dont on ne dit pas qu'ils vivent dans des "camps de réfugiés" lorsqu'ils vivent dans des villes, sont un peu plus oubliés.

Pour plus d'informations, voir donc quelques livres existants sur le sujet :

- Shmuel Trigano (dir.), L’exclusion des juifs des pays arabes : aux sources du conflit israélo-arabe, Paris : In Press, 2003, 399p.


- Moïse Rahmani, Réfugiés juifs des pays arabes, Bruxelles : Editions Luc Pire, 2006, 221p.


- Nathan Weinstock, Une si longue présence : comment le monde arabe a perdu ses Juifs : 1947-1967, Paris : Plon, 2008, 358p

Sur les réfugiés arabes de 1948, outre de nombreux ouvrages, voir aussi sur ce site l'article de Joseph Farah : Les Juifs n'ont pris la Terre de personne


lundi 6 juillet 2009

LETTRE OUVERTE à Monsieur Le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE


PETIT A PETIT TOMBE LE MASQUE !




Monsieur le Président,

Vous avez déclenché un véritable Tsunami sur Israël et sur ses amis : Devant Netanyahu et son entourage vous avez, d’après ce que rapportent les témoins présents, donné des ordres à un premier Ministre en exercice d’un Etat souverain , dit votre « ami » :

- Débarrassez-vous de votre ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman,
- Remplacez-le par Mme Tsipi Livni,
- Gel total de la « colonisation »…sans attendre !

Une injonction plus impérative que celle de B. Obama !

N’est-ce pas là en effet le langage d’un Suzerain à son Vassal ? Imaginez notre Président Shimon Pérès vous demandant d’écarter Bernard Kouchner, ou à Obama d’écarter Hillary Clinton !

Ou alors peut-être est-ce la mise en route du processus qui consisterait à fermer la fameuse « parenthèse de l’Histoire », évoquée par l’un de vos pairs dans vos Palais, il y a quelques années, prophétisant la fin des soixante ans d’existence de l’Etat d’Israël !

La réaction indignée des médias israéliens ne s’est pas fait attendre. Leurs titres sont évocateurs :

« Ingérence inacceptable…inadmissible…grossière…asymétrique…propos inquisiteurs…ne le concerne pas… », et, j’en passe…

Que le profil de Lieberman et certains de ses écarts de langage ne plaisent pas, je le consens, mais on doit juger un ministre sur son programme, sa mise en œuvre et son action.

D’où la nécessaire obligation de le recevoir et de discuter sur ses vues et ses projets. Il semble que vous l’avez considéré comme « persona non grata » en évitant un contact direct. Pour ne pas déplaire aux ennemis d’Israël ? Ou bien pour ne pas entrer en compétition avec son parler vrai et direct sans langue de bois?

Vous avez bien reçu, sans état d’âme, en grande pompe, des dictateurs sanguinaires tels le lybien Kadhafi et le syrien Assad…

En le recevant vous-même, Lieberman aurait pu vous dire qu’il n’aime pas les slogans, les clichés et formules toutes faites : Occupation, Implantation, la Paix contre les Territoires, une Solution à deux Etats.

Ses mots préférés ; la Sécurité (pour Israël), avec une Economie forte (pour les Palestiniens), et la Stabilité (pour tous). Il aurait pu vous expliquer que depuis 1978, Israël a cédé des territoires représentant trois fois la superficie du pays. Il vous aurait certainement posé la question : Quelle était la situation avant 1948 et 1957 : avions-nous la paix, était-ce le paradis ici ?

Après avoir bien étudié son programme et ses interviews, et compte tenu de la déliquescence des hommes politiques en place, je lui ai accordé mon suffrage : mon bulletin de vote vaut bien celui que je vous avais accordé pour votre élection à la présidence de la République…

Monsieur le Président, soyez assuré de ma haute considération.

André MOISAN, Ingén. Retraité (ICAM 42 et SUPELEC 44), catholique pratiquant, vivant en Israël depuis plus de 16 ans, double nationalité. Email : andre_1921@yahoo.fr TEL AVIV le 1/07/09.

Témoignage de Brigitte GABRIEL


Brigitte Gabriel -journaliste chrétienne libanaise - Fondatrice de AmericanCongress for Truth

Auteure de Because They Hate: A Survivor of Terror Warns America. St. Martin's Press. 2006 et They Must Be Stopped: Why We Must Defeat Radical Islam and How We Can Do It. St. Martin's Press, 2008


Je suis honorée et fière d'être aujourd'hui parmi vous en tant que Libanaise parlant en faveur de la seule démocratie du Moyen Orient, Israël. J'ai été élevée dans un pays arabe et je voudrais vous donner ici un aperçu venant de l'intérieur du monde arabe.

> J'ai grandi au Liban où on m'a enseigné que les Juifs étaient " le Mal ", Israël " le Diable " et que nous n'aurions la paix au Moyen Orient que le jour où tous les Juifs seraient morts, engloutis dans la mer.

> Quand les Palestiniens et les Musulmans du Liban ont déclaré leur Jihad contre les Chrétiens en 1975, ils ont commencé à les massacrer, ville après ville. Je me suis retrouvée dans un abri souterrain depuis l'âge de 10 ans jusqu'à 17 ans, sans électricité, mangeant de l'herbe pour survivre et, rampant sous les balles de tireurs embusqués, pour parvenir à un point d'eau.

Ce sont les Israéliens qui nous ont sauvé au Liban. Ma mère a été blessée par un obus tiré par des "jihadistes" et elle a été transportée vers un hôpital israélien pour être soignée. Lors de notre arrivée aux "urgences" j'ai été frappée par ce que j'ai vu : des dizaines de blessés, des Palestiniens, des Libanais et des soldats Israéliens jonchaient le sol. On soignait les blessés en fonction de la gravité des blessures, ma mère avant un soldat israélien, étendu près d'elle. Ils ne tenaient compte ni de l'identité ni de la religion du patient, ils ne tenaient compte que de la blessure à soigner, et c'était nouveau pour moi !

> Pour la première fois de ma vie j'ai vécu une compassion humaine qu'il ne m'a pas été donné de vivre dans la culture du pays où je suis née. J'ai vu des "valeurs nouvelles" appliquées par des Israéliens, capables de compatir pour un ennemi, dans les moments les plus difficiles. J'ai passé 22 jours dans cet hôpital et ces 22 jours ont changé toute ma vie et toute la vision que j'avais du monde extérieur, que je ne connaissais qu'à travers les médias libanais.

> J'ai réalisé que mon gouvernement m'avait "vendu" des mensonges grossiers sur les Juifs et sur Israël. J'ai réalisé aussi que si j'avais été une Juive au milieu d'un hôpital arabe, j'aurais été lynchée et jetée dehors au milieu des cris de joie et de "Allahou Aqbar" (allah est grand), retentissant partout dans le voisinage .
Dans cet hôpital, j'ai noué des amitiés avec les familles de soldats blessés, notamment avec Rina, dont le fils unique était blessé aux yeux. Alors que je lui rendais visite, un groupe musical de l'armée israélienne était venu remonter le moral des soldats blessés et ils ont entouré son lit en chantant. Rina et moi nous fondîmes en larmes et je me suis sentie de trop, esquissant un mouvement de sortie, mais Rina m'a retenue par la main, me rapprochant d'elle sans me regarder, "tu n'es pour rien dans tout cela…". Nous sommes restées ainsi quelques instants, pleurant la main dans la main.
Comment ne pas comparer cette mère à côté de son fils unique au visage déformé par une explosion, capable d'aimer son propre ennemi, et ces mères musulmanes qui envoient leurs enfants se faire exploser en pièces, juste pour tuer des "infidèles"…
La différence entre le monde arabe et Israël est une différence de valeurs et de caractère. Noussommes devant un contraste entre la barbarie et la civilisation, de la dictature face à la démocratie, du Mal contre le Bien. Il fut un temps où il y avait un endroit particulier dans les profondeurs de l'enfer pour toute personne qui tuait un enfant intentionnellement . Aujourd'hui, ce meurtre est rendu "légitime" comme "lutte armée" des Palestiniens.

> Mais on oublie cependant que si une telle conduite est rendue légitime contre Israël, elle le sera partout ailleurs, du fait que des gens sont élevés et éduqués dans la croyance subjective que s'envelopper de bâtons de dynamite et de clous pour tuer des enfants, c'est servir Allah. Du fait qu'on a enseigné aux Palestiniens que tuer des Israéliens innocents fera avancerleur cause et qu'on les a encouragés à le faire, le monde entier aujourd'hui souffre de cette plaie qu'est le terrorisme, de Nairobi à New York, de Moscou à Madrid, de Bali à Beslan.
On attribue les attentats suicide au désespoir de l'occupation. Ceci est un leurre. Je vous rappelle que la première attaque terroriste commise par des Arabes contre des Juifs en Israël a eu lieu 10 semaines avant la déclaration d'indépendance. Elle a eu lieu un dimanche matin, le 22 février 1948, anticipant cette indépendance. Trois camions piégés ont explosé dans la rue Ben Yéhouda à Jérusalem et 54 personnes sont mortes et il y eut des centaines de blessés. [NDLR : Cet exemple nous paraît bien tardif, les oppositions entre Juifs et Arabes dans la région sont bien antérieurs et les attentats étaient déjà un moyen de combat. Elle a raison toutefois lorsqu'elle dit que le désespoir n'a rien à y faire, n'importe quel chercheur sérieux s'en rendrait compte en étudiant un peu instrumentalisation faite par ceux qui les poussent à se faire sauter, bien au chaud dans leur fauteuil.]

Le terrorisme arabe n'est pas mû par le désespoir mais par une volonté farouche d'empêcher tout état juif dans la région.

dimanche 5 juillet 2009

En 2011 les premières Renault Made in Israël


Pour les tenants du boycott de l’Etat hébreu, la liste s’allonge désormais de jour en jour .Après l’annonce, il y a une semaine , du partenariat entre le constructeur aéronautique européen Airbus et le constructeur aéronautique israélien Israël Aerospace Industries (IAI) et l’annonce des préparatifs de l’achat d’une partie du capital de l'enseigne de la grande distribution Carrefour par un groupe industriel israélien, aujourd’hui les anti-israéliens vont se réveiller sur la commercialisation imminente des Renault Made in Israël. ( Bientot les Renault boycotés???).

Dans un entretien au Figaro Magazine, publié ce samedi 27 juin 2009, le PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn a annoncé qu’en 2011 le premier modèle de la voiture électrique; issue de l’Alliance Renault-Nissan sera commercialisée en Israël. Selon Carlos Ghosn, les véhicules électriques pourraient représenter 10% du marché mondial à l’horizon 2020.

Cette annonce intervient après que le groupe Renault Nissan, le 5e producteur mondial a signé à Jérusalem un premier accord pour fabriquer en Israël les premières voitures électriques qui circuleront dans le monde et dont les batteries se changeraient comme des piles

L’accord signé le 21 janvier 2008 à Jérusalem entre Renault et la société Project Better Place en vue de produire et commercialiser à grande échelle une voiture électrique a constitué une manifestation spectaculaire de l’amélioration et l’approfondissement des relations entre la France et Israël.

200 millions de dollars étaient alloués autour de ce projet, à travers la compagnie de capital-risque Project Better Place. Parmi les investisseurs, il y a entre autres : l’ancien patron de la Banque Mondiale James Wolfensohn, la Banque Morgan Stanley, le magnat canadien des spiritueux Edgar Bronfman Senior, le holding Israël Corp, qui à lui seul à déposé 100 millions de dollars dans la corbeille.

L’Alliance Renault-Nissan a investi, quand à elle, un milliard d’euros pour son projet de véhicules électriques, Made in Israël. Le premier modèle sera commercialisé en Israël en 2011…il s’agit selon le Figaro Magazine de l’un des rares projets qui n’ait pas été retardé et dont l’investissement n’ait pas été réduit à cause de la crise.

L’Etat hébreu est sur le point de devenir le berceau de la voiture propre à vocation internationale. Limiter les émissions de CO2, de déchets, développer les techniques de dessalement d’eau de mer, ou encore trouver des moyens de remplacer le pétrole par de l’électricité, autant de sujets qui monopolisent désormais les chercheurs en Israël.

Le temps du pétrole est bien fini. Eh oui , mieux qu'une victoire d'un match de foot , ou de tennis , enfin Israël vient de réussir " l'impossible" :une voiture électrique , et c'est une Renault et le monde est fière pour ce petit pays , si grand , avec ses réserves éternelles de matière grise et il n'y a pas que cela , il y a aussi le médical , la High Tech , certains pourront en profiter même avec des grincements de dents .

Ftouh Souhail

samedi 4 juillet 2009

Origine de la barre du chiffre sept ! 7


Encore aujourd'hui, de nombreuses personnes,
en écrivant le chiffre 7 utilisent une barre supplémentaire horizontale au milieu du chiffre.
La plupart des typographies l'ont fait disparaître aujourd'hui
Mais savez-vous pourquoi cette barre a survécu jusqu'à nos jours ?
Il faut remonter bien loin, aux temps bibliques :

Lorsque Moïse eut gravi le mont Sinaï,
et que les 10 commandements lui furent dictés,
il redescendit vers son peuple et leur lut,
à haute et forte voix, chaque commandement.


Arrivé au septième commandement, il annonça :
« Tu ne commettras point d'adultère.
Tu ne désireras pas la femme de ton prochain »

Et là... de nombreuses voix s'élevèrent parmi le peuple lui criant :
"Barre le sept, barre le sept, barre le sept !!!"


Et voilà… l'origine de la barre du sept !

mercredi 1 juillet 2009

Ariela Palacz, Il fait jour à Jérusalem








Ariela Palacz, Il fait jour à Jérusalem. Paris, Pologne, Jérusalem, Kfar Adoumim : Edition Ivriout, 2004, Collection Témoignage et identité, suivi de L'Exil des orphelins



Ariela Palacz n'est pas une rescapée de la Shoah. Elle fut une enfant cachée, abandonnée et christianisée à l'Assistance publique (aujourd'hui la D.A.S.S.-Direction départementale de l'Action sanitaire et sociale), à Paris, puis en Province. Comme d'autres enfants qui ont plus tard créé l'association Aloumim en Israël, elle fut laissée et déposée à l'Assistance publique. A l'âge de 8 ans, elle n'avait pas compris pourquoi. Dans son livre elle se souvient, et raconte.



Emouvant, son petit ouvrage de 110 pages a quelque chose des récits de souvenir de la dernière guerre mondiale. Comme Elie Wiesel dans Une nuit ou Aharon Appelfeld dans son Histoire d'une vie, elle témoigne simplement de son vécu. Sans avoir été ni déportée ni cachée dans des forêts d'Ukraine, et sans être non plus un auteur de renommée internationale, Ariela Palacz (autrefois Paulette Szenker) réussit néanmoins à nous toucher. Elle nous fait comprendre aussi l'intérêt qu'elle porte à Israël en général et à Jérusalem en particulier où elle immigre en 1970, à 36 ans avec son mari et ses deux enfants. On est sensible aussi dans son livre au fait qu'Israël soit le seul Etat à caractère et à l'héritage juif, le seul où les fondements et les valeurs peuvent s'inspirer en droite lignée de l'histoire, de la tradition et de la culture juive. C'est cette culture qu'elle porte en elle lors de son voyage en Pologne en 1993, pour le 50e anniversaire de la révolte du ghetto de Varsovie. Cette visite constitue toute la deuxième partie du livre. Il n'est plus alors témoignage mais sentiment, celui d'une ancienne fillette cachée qui retrouve le destin qu'a connu sa famille, celui de ses oncles, de ses tantes, de ses cousines, et de sa mère, mais auquel, elle, a échappé. Les mots qu'elle a pour la « terre de Pologne » ne sont pas doux. Sans vraiment polémiquer, elle a du mal à supporter les interdits pour raisons de sécurité faits au groupe, dus à une population locale hostile. Elle a du mal à se faire aux habitants avoisinants le ghetto, les camps de concentration, les camps d'extermination, et si passifs. Elle a du mal aussi avec une Pologne qui en 1946, après la guerre, continue à massacrer les juifs qui pensaient retrouver leur terre. Des questions que chaque visiteur honnête se pose, des réactions naturelles face à si peu de réponses.



Enfin, Ariela Palacz nous conte son retour à l'orphelinat, témoignant dans sa propre école de son histoire et ainsi, bouclant la boucle.



Touchante, l'histoire d'Ariella Palacz est parfois faite lire à de jeunes groupes en visite en Israël. Ce n'est pas le meilleur livre du genre, ce n'est pas le plus mauvais non plus, c'est un tout petit ouvrage mais c'est le témoignage d'une femme simple qui s'est trop longtemps tue, et qui un jour a décidé de raconter, de ne pas oublier, et de vivre. C'est cette volonté et cette beauté existentielle que nous saluons.