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mercredi 7 octobre 2009

Gordon Thomas, Mossad. Les Nouveaux Défis

Gordon Thomas, Mossad. Les nouveaux Défis, Paris : Editions nouveau monde, novembre 2006, traduit de l’anglais par Mickey Gaboriaud, préface d’Eric Denécé






L’auteur du best-seller Histoire secrète du Mossad et des Armes secrètes de la CIA récidive ici avec Les nouveaux défis du Mossad. Gordon Thomas, beau-fils d’un ancien agent du MI-6, les services secrets britanniques, qui dispose de nombreux contacts et d’une proximité de confiance avec de nombreux dirigeants du renseignement dans le monde, au Mossad, à la CIA ou au sein des services secrets britanniques, regroupe ici les informations qu’il a accumulées jusqu’à la guerre du Liban de 2006. L’ouvrage a tout pour plaire au grand public : une belle couverture faite de papier glacé, de grandes révélations dès la 4e de couverture et la préface d’Eric Denécé, Directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), de l’action et des grands faits. Notre impression, elle, est plus mitigée.



Après une cinquantaine de pages, j’eus presque envie d’arrêter là ma lecture, n’y voyant qu’un mauvais livre avec juste quelques retentissements. Les choses se modèrent ensuite quelque peu. Mais on ne peut empêcher d’y voir un livre d’espionnage moins réussi que les grandes séries américaines qui maintiennent le suspens à chaque épisode. Les mêmes histoires sont pourtant au rendez-vous : vols de secrets nucléaires américains par le CSIS, les services secrets chinois ; tentative d’attentat nucléaire dans quelques grosses villes américaines par des terroristes d’Al Qaïda ou encore infiltrations d’un côté comme de l’autre, on nage parfois dans le 24 heures chrono ou le sleeper cell. Mais là où ces séries télévisées font de la fiction, Gordon Thomas parle lui de la réalité. En terme de recherche scientifique, le livre n’a bien sûr aucune crédibilité puisqu’il ne repose sur aucune source ou archive accessible et disponible. Par définition, l’auteur révèle ce qu’on a bien voulu lui confier, sans citer ni sources ni noms si ces personnes sont encore en exercice ou ne lui ont pas permis de les citer. C’est donc un pur travail de type journalistique avec tous les défauts qui y sont attachés. Gordon Thomas livre parfois au lecteur des faits qu’il n’a pas pu recouper mais il les donne néanmoins et fait ainsi sensation. On ne sait pas bien qui a tué Lady Diana mais on comprend que la CIA conserve des cassettes qu’elle refuse de donner au richissime Al Fayed, pour raisons de sécurité nationale. On sait aussi que le Mossad s’intéresse de près à l’affaire. On doit faire confiance à l’auteur et à ces indics. Il précise lui-même à chaque fois qu’il a eu une copie d’un document devant les yeux, mais celui-ci étant secret on ne lira aucune note de bas de page. Thomas nous dit qu’il n’a pas connaissance qu’on lui ait déjà menti et il répète qu’on lui demande simplement de relater les faits tels qu’ils se sont déroulés. Mais parce qu’il n’a qu’une version des choses en main, qu’il ne peut rien vérifier réellement par lui-même, il se peut aussi que la moitié de ce qu’il raconte soit faux. C’est possible.



Le livre a aussi le défaut d’une écriture journalistique un peu trop collée aux simples faits, qui manque d’enjolivement, qui correspond trop souvent à des livres écrits par des journalistes. C’est-à-dire parfois peu plaisants à la lecture, trop bruts, trop peu littéraires. Mais on s’amuse et s’inquiète aussi en voyageant à travers le monde et les différents instituts de renseignement : pas seulement le Mossad, mais aussi bien sûr la CIA et le FBI, le MI-6 et le MI-5, la DST et la DGSE (les services secrets français) ou encore le CSIS, le Shin beth (les services de sécurité intérieure israéliens) et occasionnellement les services secrets allemand, italien, espagnol, etc. On se familiarise aussi avec les unités spéciales du Mossad : les kidons (l’unité de tueurs), les Yahalomin (ceux qui écoutent les conversations enregistrées secrètement) ou les katsas (ceux qui observent et renseignent d’un peu partout). On parcourt aussi les différents points de tension dans le monde : Irak, Afghanistan, Irlande, Corée du Nord, Pakistan et Inde au Cachemire et le Moyen-Orient bien entendu. C’est en fait un livre intéressant du point de vue géopolitique, même s’il ne contient pas la rigueur qui doit être celle d’un universitaire. On s’incruste dans les réunions de défense israélienne, dans les exercices-fiction mis au point par le Pentagone, dans les milieux terroristes à la recherche d’armes chimiques, biologiques, de bombes sales et de virus. Malgré un vocabulaire qui n’est pas toujours des plus scientifiques, Gordon Thomas peut aussi par son livre, espérer réveiller quelques naïfs, adeptes du « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ». Les menaces existent et il nous le fait bien comprendre, le renseignement et la lutte contre le terrorisme notamment coûte aussi très cher, c’est également un élément important. Les terroristes n’ont aussi ni pitié, ni bon sentiment. Leur lutte n’est pas révolutionnaire dans le bon sens du terme, elle est des plus réactionnaires, racistes et antisémites. C’est pourquoi les espions doivent exercer aux quatre coins du monde, avec des indics qui se paient chers et des opérations qui se préparent longuement.





Bref, au passionné des livres d’espionnage (ce que je ne suis pas), ce livre sera peut-être incontournable, aux autres il sera peut-être distrayant. Enfin à ceux que les histoires d’espions emballent peu, aucun doute qu’il sera ennuyeux.

mardi 29 septembre 2009

Amos Oz, Ailleurs peut-être

Amos Oz, Ailleurs peut-être, Saint-Amand Montrond : Gallimard, 2006 [1966], traduit de l’hébreu par Judith Kauffman, préface de Marc Saporta, titre original Maqome Aher (מקום אחר), 443pp.




C’est le premier roman d’Amos Oz, celui qui l’a révélé au public et l’a fait entrer dans le monde de la littérature mondiale. Mais le sujet est bien sûr pleinement le kibboutz. C’est un premier essai sur le kibboutz avant de revenir sur le kibboutz, le kibboutz, et encore le kibboutz. La préface de Marc Saporta, destinée au public français, fait le point sur ce qu’est un kibboutz. On en trouvera aussi une petite histoire ici : http://www.un-echo-israel.net/Histoire-le-Kibboutz.





Il est toujours passionnant de se plonger dans la description d’un univers, avec plus de 40 ans de retard. Publié par Amos Oz en 1966, il y décrit la vie au kibboutz en son temps, soit dans les années 60. Beaucoup de ses livres d’ailleurs retiennent cette période. Le kibboutz a dès lors près de 60 ans puisque le premier d’entre eux, Degania, fut créé en 1909. Mais dans les années 60 il n’est déjà plus au mieux de sa forme, les difficultés économiques, et surtout idéologiques, commencent déjà. Toute l’œuvre d’Amos Oz en est sans doute le meilleur témoignage qui soit. On se référera par exemple à notre analyse d’Un juste repos, autre roman de l’écrivain. Le kibboutz des années 60 n’est donc plus ce qu’il était dans les 20 ou 30, et aujourd’hui il est encore autre chose. Mais peu importe. Pour le plaisir de la littérature et pour le plaisir de découvrir ou d’approfondir l’étude d’un micromilieu israélien à une certaine période, Ailleurs peut-être est au rendez-vous. Et bien ici, pas ailleurs.






Amos Oz nous présente donc tous ces amis imaginaires du kibboutz Metsoudat-Ram : Reouven Harich et ses deux enfants, Gaï et Noga ; Ezra Berger, sa femme Bronka, puis les deux frères d’Ezra qui viennent soudainement lui rendre visite au kibboutz, Zakharia-Siegfried (venu d’Allemagne) et Nehemia ; mais aussi Rami, Herbert Ségal, Oren, Herzl Goldring ou encore Frouma, et j’en passe. Tout ce petit monde constitue la communauté du kibboutz. On apprend petit à petit à les connaître même si, bien sûr, certains marquent plus nos esprits tout comme celui du narrateur. Vie en commun, pensées personnelles voire profondes, philosophiques, talmudiques, ainsi que passion : tout est au rendez-vous. Moins idéologique que d’autres Amos Oz, on s’amuse néanmoins avec les poèmes de Reouven et les phrases bibliques d’Ezra. On constate avec moins d’amusement peut-être, mais beaucoup d’intérêt dans la lecture, la vie des deux hommes, plus triste sans doute et surtout peu conforme à la moralité du kibboutz. Loin d’être une société permissive, tout au contraire société incarnant et revendiquant des valeurs de respect de l’autre et de vie en commun, néanmoins en confrontant les hommes et les femmes dans un petit lieu, à toutes les occasions, le kibboutz n’échappe pas à quelques recoupements des plus curieux. Surtout sur le plan amoureux et sexuel. Aussi Reouven a vu sa femme Eva le quitter pour un proche cousin, Yitshak Hamburger, retourné en Allemagne et associé de Siegfried Zakharia, le frère d’Ezra. Mais en dix mois à peine, Bronka la femme d’Ezra, le trompe lui aussi, pour Reouven. Sans pour autant provoquer bagarres ou insultes. Mais les choses se compliquent encore lorsque, sans esprit de revanche pourtant, Ezra est séduit par Noga, la fille de Reouven. Celle que Rami, appelé au service militaire, et de sa génération pourtant, lui croyait destinée. Et les choses s’enveniment encore. Mais sans grossièreté ni vulgarité sexuelle. Comme dans ses autres romans et en commun avec son confrère Avraham B. Yehoshua, Amos Oz sait parfaitement exploiter la sensualité et l’attirance des humains les uns envers les autres pour créer un environnement social particulier qui, quoiqu’on en dise, plaît au lecteur. Comme son confrère aussi, il excelle dans le roman réaliste de la vie. C’est-à-dire qui ne raconte rien, ou presque, sauf la vie des uns et des autres. Et on est charmé !

Un défaut peut-être : à force de varier les descriptions des membres du kibboutz, de leur vie et de leurs habitudes, on est parfois enclin à laisser son regard glisser sur les lettres avec l’impression de ne pas manquer grand-chose, n’y voyant que des détails sur des membres secondaires pour l’histoire. Mais on se réveille tout de même très vite. Ce n’est peut-être pas le meilleur Amos Oz, mais on comprend pourquoi ce fut un début reconnu.

mercredi 23 septembre 2009

Avraham B. Yehoshua, Monsieur Mani


Avraham B. Yehoshua, Monsieur Mani, Paris : Calmann-Lévy, 1992 [1990], traduit de l’hébreu par Arlette Pierrot



C’est une autre figure de style que nous livre ici Avraham B. Yehoshua. Habitué des jeux littéraires, l’auteur part ici d’un kibboutz du Néguev, au sud d’Israël, en 1982, puis s’en éloigne. Dans l’espace et dans le temps. Mais à l’envers. L’originalité de ce roman consiste en une histoire familiale, la famille Mani, de nos jours à ses débuts. De Roni Mani (1983 - ---) notre contemporain qui vit à Mashavei-Sadé, un kibboutz dans le Néguev, jusqu’à Eliyahu Mani (1740-1807), Yosef Mani (1776-1820) et Abraham Mani (1799-1861), les ancêtres juifs de Salonique, on suit à reculons l’histoire de cette famille. D’un Mani on passe à un Mani et encore à un autre Mani, de Grèce ottomane à la Pologne d’antan puis de la Jérusalem britannique à la Crète allemande et jusqu’en Israël. Comme dans L’incirconcis d’Israël Lichtenstein avec la famille des François Robert, on remonte le temps et la micro-histoire d’une famille juive. Mais Avraham B Yehoshua fait là dans le grand et c’est sûrement ce qui lui a valu le prix de la littérature israélienne pour ce livre à sa sortie. On voyage en effet à travers toute l’Europe et le Moyen-Orient à travers toutes les époques modernes et contemporaines. Et autre figure dans son écriture, l’auteur ne nous retranscrit qu’un monologue à chaque fois. Le livre est divisé en cinq conversations : à Mashavei-Sadé en 1982, à Iraklion en 1944, à Jérusalem en 1918, à Jelleny-Szad près de Cracovie en Pologne, puis à Athènes en 1848. Mais dans chaque conversation nous sont présentés avant tout les interlocuteurs du narrateur, leur famille et leur histoire personnelle, avant d’entrer dans le sujet… puis leurs répliques manquent, sont absentes.

Le livre est bien entendu bien écrit chez un auteur de cette trempe, le thème et les figures sont bien sûr originaux. A partir de là, on a envie d’en savoir plus. Un seul conseil : accrochez-vous ! Gros de 408 pages en grand format, rempli de personnages présents mais muets pour la beauté de l’écrit, constitué de monologues dont il faut parfois deviner le narrateur, ne pensez pas lire ce livre entre chaque page de pub, dans une réunion de famille ou en attendant que l’eau finisse de bouillir. Si vous ne pouvez pas vous concentrer, vous n’y comprendrez rien ! Le reste se lit aisément : une réflexion sur les transmissions entre père et fils, sur leurs rapports, bref une histoire de famille !

dimanche 23 août 2009

David Grossman, Le Livre de la grammaire intérieure


David Grossman, Le Livre de la grammaire intérieure,

Saint Amand : Editions du Seuil, septembre 1994, 408p., traduit de l’hébreu par Sylvie Cohen



A la vue du titre, Le Livre de la grammaire intérieure, j’ai vraiment cru qu’il s’agissait d’un livre de grammaire. Ayant à peu près tout oublié dans ce domaine, heureusement que ce ne fut pas le cas.

L’auteur bien sûr, David Grossman, célèbre auteur israélien traduit en plusieurs langues, autre écrivain de la gauche littéraire engagée en Israël, m’a rapidement laissé penser qu’il en était autrement. Mais alors quoi ? Un livre sur la grammaire hébraïque ? Une analyse de l’hébreu moderne ? Non, un roman, un simple roman.

Simple ? Pas sûr.

J’ai mis un long moment avant de réellement plonger dans l’histoire et de la comprendre. La grammaire intérieure dont il est question, c’est en fait l’esprit, les pensées, la vie, l’intérieur d’un petit garçon de 13 ans à Jérusalem. Aharon Kleinfeld, cet adolescent second enfant d’une famille de réfugiés juive-polonaise, refuse le monde adulte et ses absurdités, il se réfugie dans sa « grammaire intérieure ». C’est ainsi que le livre nous est présenté en quatrième de couverture. J’avoue avoir mis du temps avant d’intégrer cette « grammaire ». Décidément.

C’est seulement après plus de 200 pages de lecture que j’ai commencé à m’amuser. Il faut dire que j’ai eu du mal à saisir l’environnement de l’histoire pour quelques raisons. Certains lecteurs rebuteront peut-être devant l’emploi fort répété d’expressions et mots venus de l’hébreu ou du yiddish et laissés comme tels dans le texte, nécessitant parfois d’aller jeter un coup d’œil au glossaire. Parfois c’est la traduction qui donne de la difficulté. Justement parce que la traductrice, Sylvie Cohen, forte d’une longue expérience et dont le travail n’est pas ici mis en cause, a choisi de laisser l’empreinte du vocabulaire hébraïco-yiddish de la famille. Mais on a parfois du mal à suivre. Deux exemples. En respectant l’hébreu qui dit « maman, papa » pour parler de la mère et du père de quelqu’un d’autre, il m’a été tout simplement difficile de comprendre que le narrateur était extérieur à l’histoire. Des phrases comme « Maman sortit sur le balcon et appela Aharon. » prononcées par le narrateur, m’ont fait penser que celui-ci était un membre de la famille, et non l’auteur. Par ailleurs, l’emploi du « Nu » (Nou) de l’hébreu, qui signifie « Eh bien, alors », écrit comme « nu » en français, et non « nou » qui aurait peut-être évité l’ambiguïté m’a également perdu quelques instants. Des détails, mais des détails qui jouent sur la souplesse de la lecture.

Il m’a donc fallu attendre un peu avant d’y prendre goût. Le décalage des parents d’Aharon qui le pressent de conclure avec cette fille, Yaeli, qu’Aharon convoite secrètement, avant que Gidéon, devenu son meilleur ami, ne lui pique ; voilà qui amuse le lecteur. Les commentaires de jeunes adolescents qui découvrent les femmes et qui choquent l’innocent Aharon, voilà encore de quoi sourire. C’est en fait au moment où le personnage articule son univers que l’histoire prend de l’ampleur et que le lecteur cesse de bailler. Il m’a donc fallu être patient. L’approche de la guerre des Six Jours, en arrière fond, comme les aspects de la société israélienne, restent finalement plutôt en retrait. Ce n’est pas un livre de grammaire, mais un livre de famille. C’est un livre qui ne restera pas dans mes annales personnelles mais qui m’aura quand même un peu plu. Et comme je suis un peu curieux, j’irai chercher sans doute d’autres Grossman.

vendredi 21 août 2009

LA DÉMOCRATIE VUE PAR PIERRE JOURDE PROFESSEUR DES UNIVERSITÉS ET ROMANCIER.



Pierre Jourde est romancier ("Paradis noir" sortira chez Gallimard en février), essayiste ("Littérature monstre" vient de paraître) critique littéraire ("La littérature sans estomac") et professeur à l'université de Grenoble III, du moins tant que quelque chose comme l'université existe encore ; ça ne devrait pas durer.


Les Palestiniens sont victimes d'une injustice inacceptable. Soit. Depuis soixante ans, sans relâche, les médias du monde entier se focalisent sur ce conflit. On se dit tout de même que la rentabilité injustice/information est très faible, si l'on ne considère que le rapport entre le nombre de morts et la quantité de papiers et d'images déversés sur le monde en général, et les masses arabes en particulier. Même rentabilité faible si l'on prend en compte la quantité de personnes concernées, importante certes, mais moins qu'en d'autres lieux de la planète. Quant aux atrocités commises, n'en parlons pas, une plaisanterie.Au nombre de morts, de réfugiés, d'horreurs, il y a beaucoup mieux, un peu partout. Remarquons, à titre d'apéritif, qu'avec la meilleure volonté du monde, Tsahal aura du mal à exterminer autant de Palestiniens que l'ont fait, sans états d'âmes, les régimes arabes de la région, notamment la Syrie , le Liban et la Jordanie , qui n'en veulent pas, eux non plus, des Palestiniens, et qui ont peu de scrupules humanitaires lorsqu'il s'agit de s'en débarrasser.
Mais Israël est un coupable idéal, non seulement dans nos banlieues, mais en Europe en général. Nous le chargeons de toute notre mauvaise conscience d'anciens colonisateurs. Une poignée de Juifs qui transforme un désert en pays prospère et démocratique, au milieu d'un océan de dictatures arabes sanglantes, de misère, d'islamisme et de corruption, voilà un scandale. Il faut donc bien que cela soit intrinsèquement coupable, sinon où serait la justice ? L'injustice est avant tout israélienne. Ce n'est même pas un fait, c'est une métaphysique.Cent chrétiens lynchés au Pakistan valent moins, médiatiquement parlant, qu'un mort palestinien. Pourquoi l'injustice commise envers les Palestiniens reçoit-elle vingt fois plus d'écho que celle faite aux Tibétains, aux Tamouls, aux chrétiens du Soudan, aux Indiens du Guatemala, aux Touaregs du Niger, aux Noirs de Mauritanie ? Y a-t-il plus de gens concernés, plus de sang versé, une culture plus menacée dans son existence ? En fait, ce serait plutôt l'inverse. Que la Papouasie soit envahie par des colons musulmans qui massacrent les Papous et trouvent, en plus, inacceptable de voir les rescapés manger du cochon, voilà qui ne risque pas de remporter un franc succès à Mantes la Jolie. Que des sales Nègres, considérés et nommés comme tels, soient exterminés par des milices arabes au Darfour, les femmes enceintes éventrées, les bébés massacrés, voilà qui ne soulève pas la colère des jeunes des cités. Et c'est dommage : si l'on accorde des circonstances atténuantes à un jeune Français d'origine maghrébine qui s'en prend à un Juif à cause de la Palestine , alors il serait tout aussi logique de trouver excellent que tous les Maliens, Sénégalais ou Ivoiriens d'origine s'en prennent aux Algériens et aux Tunisiens. Voilà qui mettrait vraiment de l'ambiance dans nos banlieues. Le racisme franchement assumé des Saoudiens ou des Emiratis envers les Noirs, les Indiens ou les Philippins, traités comme des esclaves, ne soulève pas la vindicte de la tribu Ka , ni des Noirs de France. La responsabilité directe des Africains dans la traite des Noirs n'induit pas des pogroms de guinéens par les Antillais. Pourquoi seulement Israël ? A moins que la haine d'Israël ne soit que le paravent du bon vieil antisémitisme ; mais non, cela n'est pas possible, bien entendu.
Israël, 20.000 km2, 7 millions d'habitants, dont 5 millions de Juifs, est responsable du malheur des Arabes, de tous les Arabes, qu'ils soient égyptiens, saoudiens ou français. Israël est l'Injustice même. En le rayant de la face du globe, en massacrant les Juifs, on effacerait l'injustice. C'est bon, de se sentir animé par une juste colère. C'est bon, d'éprouver la joie de frapper et de persécuter pour une juste cause.. Voilà pourquoi il ne faut pas dire aux "jeunes des cités" que les deux millions d'Arabes israéliens ont le droit de vote, élisent leurs députés librement. Ne leur dites pas qu'Israël soutient financièrement la Palestine . Ne leur dites pas que des milliers de Palestiniens vont se faire soigner dans les hôpitaux israéliens. Ne leur dites pas que l'université hébraïque de Jérusalem est pleine de jeunes musulmanevoilées. Ne leur demandez pas où sont passés les milliers de Juifs d'Alexandrie. Il en reste trente aujourd'hui. Ne leur demandez pas ce qu'il est advenu de tous les Juifs des pays arabes. Ne leur demandez pas s'ils ont le droit au retour, eux aussi. Ne leur demandez pas quelle est la société la plus "métissée", Israël ou la Syrie. Ne leur dites pas que, s'il y a de nombreux pro-palestiniens en Israël, on attend toujours de voir les pro-israéliens dans les pays arabes. Ne leur dites pas que le négationnisme ou l'admiration pour Hitler ne sont pas rares dans les pays arabes ; que, lorsqu'il s'est agi d'illustrer les différentes cultures par leurs grands textes, la bibliothèque d'Alexandrie a choisi d'exposer, pour le judaïsme, le Protocole des Sages de Sion ; que ce 'faux' antisémite est largement diffusé dans les pays arabes. Ne leur dites pas que, du point de vue des libertés, de la démocratie et des droits de l'homme, non seulement il vaut mille fois mieux être arabe en Israël que juif dans un pays arabe, mais sans doute même vaut-il mieux être arabe en Israël qu'arabe dans un pays arabe. Ne leur dites pas qu'Alain Soral, du Front national, qu'ils détestent tant, est allé manifester son soutien au Hezbollah, qu'ils admirent si fort.Si on leur enlève la méchanceté d'Israël, que deviendront ceux d'entre eux qui s'en prennent aux feujs, sinon des brutes incultes, bêtement, traditionnellement antisémites ? Il ne faut pas désespérer Montfermeil. Mais après tout, on peut tout de même essayer de leur dire tout cela sans trop de risque. Ils traiteront l'informateur de menteur, d'agent du Mossad, de représentant du lobby sioniste ou de raciste.
> > Ils auront raison. Pourquoi se défaire de la commode figure du Croquemitaine responsable de toute la misère du monde ? Elle évite de s'interroger sur ses propres insuffisances.

samedi 1 août 2009

Confession d’un terroriste

"Il ne sommeille ni ne dort, celui qui garde Israël", chantait l'ancien terroriste Walid Shoebat devant une foule d'étudiant - juifs pour la plupart - à l'Université de Toronto la semaine dernière.

En absolue contradiction avec les chants de l'OLP qu'il récitait en grandissant, avec des mots comme, "aiguise mes os en glaive et fais de ma chair des cocktails molotofs," Shoebat, qui a maintenant 44 ans, chante une mélodie totalement différente. La visite de Walid Shoebat à l'Université de Toronto, avec Tovia Singer de la Radio Nationale d'Israël, était le dernier effort de l'ancien terroriste au nom de sa dernière cause : Israël et le peuple Juif.

Shoebat a raconté son extraordinaire voyage sur les ondes et devant des spectateurs à travers l'Amérique du Nord, encourageant les gens "Levez-vous et sentez le danger avant que l'Islam réussisse à mettre en application son programme de Jihad dans le monde entier."

Né en 1960 de père musulman et de mère chrétienne américaine, Walid grandit principalement dans le village de Beit Sahour, près de Bethlehem. Ses parents se rencontrèrent pendant que son père étudiait aux État Unis, ils se marièrent et retournèrent à Beit Sahour qui était sous contrôle Jordanien, l'année de la naissance de Walid. Une fois sur place, son père confisquât le passeport de sa mère et l'empêcha de partir. Après une brève période en Arabie Saoudite, les Shoebat déménagèrent à Jéricho, où le jeune Walid fut enrôlé dans une école dirigée par des jordaniens. "La première chose que nous y apprenions en grandissant était de haïr les Juifs," raconte Walid . "Je n'oublierai jamais le premier chant que j'y ai appris : les Arabes nos bien-aimés et les Juifs nos chiens. Je me demandais toujours qui étaient les Juifs, mais je répétais les mots avec les autres enfants sans savoir leur signification."

Rapidement après la Guerre de 6 Jours son père l'envoya dans une école à Bethlehem "où je grandit dans la foi de l'Islam, dans laquelle je fus nourri avec l'idée qu'un jour l'accomplissement d'une ancienne prophétie de Mohammed, prophète musulman, viendra," raconte Shoebat . "La prophétie prédit une bataille dans laquelle la Terre Sainte sera reprise et que l'élimination des Juifs se fera via un massacre massif et que le jour du jugement n'arrivera pas avant que les Arabes aient vaincu les Juifs à Jérusalem et dans les nations alentours." Peu de temps s'était écoulé avant que l'éducation de Walid ne l'entraîne à être mêlé à divers actes de terrorisme.

Ça n'a pas mis longtemps avant que Walid ne soit initié dans le groupe terroriste du Fatah de Yasser Arafat . "Je fus recruté par un gars nommé Mahmoud Abu-Amr, de Jérusalem" raconte Walid. "Je l'ai rencontré à Mont du Temple à Jérusalem où il m'a donné un engin explosif vraiment sophistiqué qu'il avait créé.

La bombe - une charge explosive cachée dans du pain - était destinée à une succursale de la 'Leumi Banque' à Béthlehem. "Nous étions passé en fraude au Mont du Temple - avec des explosifs et un minuteur à la main, afin d'éviter les contrôles. Je suis allé à un arrêt de bus afin de prendre un bus pour Bethlehem, entièrement prêt à donner ma vie s'il le fallait". Malgré cela, il avait eu un moment d'incertitude. "À la dernière minute j'aperçus des enfants marcher au alentour de la banque et décidais: 'c'est ridicule'. Je la jetais sur un toit tout près." Walid dit qu'il n'était pas motivé par le nationalisme ou par le désir d'autodétermination autant qu'il l'était par son éducation Islamique.

"Je n'étais pas seulement un terroriste, mais j'étais terrorisé par mes convictions", raconte Shoebat, "depuis lors je dus acquérir assez de mérite et de bonnes actions pour aller au ciel, sans l'assurance que mes bonnes actions l'emporteraient sur les mauvaises dans la balance lorsque je serais jugé par Dieu. Il m'avait été enseigné que de mourir en combattant les Juifs adoucirait la colère d'Allah envers mes péchés et que ça me garantissait une bonne place au ciel avec des femmes aux grands yeux magnifiques pour accomplir mes désirs les plus intimes. D'une façon ou d'une autre par de réelle attaques envers les Juifs, ou si je devais être tué lors d'attentat, je gagnerai - la terreur était le seul moyen."

Après avoir passé de nombreux mois dans une prison Israélienne, Walid partit étudier aux États-Unis, à 18 ans il devint activiste à Chicago, en collectant des fonds pour l'OLP. "Même en vivant en Amérique - une société civilisée, si vous voulez - je n'avais toujours pas changé d'un poil de façon de penser en ce qui concernait Israël et les Juifs." La transformation vint en 1993, lorsque fraîchement marié il essaya de convertir sa femme Catholique à l'Islam. "Je revendiquais que les Juifs avait corrompu la Bible et qu'ils étaient tueurs de prophète", nous dit-il. Sa femme lui demanda de lui prouver ses revendications. Déterminé, il acheta sa première Bible afin de montrer à sa femme les contradictions et corruptions introduites en elle par les Juifs.

En 1993 j'ai demandé au Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob de me révéler si la Bible était réellement aussi corrompue que je le pensais ou si Elle était la vérité et le Coran le faux document", dit -il. En étudiant parallèlement le Bible et le Coran, il en vint rapidement à un carrefour logique: "soit les Juifs avaient en effet changé les Écritures - parce que comment Dieu pouvait-il être du côté du peuple mauvais - ou le Coran était faux, et j'étais le méchant", raconte Walid. "J'ai donc décidé d'examiner l'histoire des deux côtés - de peser le pour et le contre des deux parties. C'est alors que j'ai commencé à voir le lien entre le peuple Juif et leur terre." Doucement un changement survint chez l'ancien partisan du Jihad.

"Après avoir lu la Bible des Hébreux, les justes guerres d'Israël - depuis les temps bibliques jusqu'à nos jours - j'ai commencé à me rendre compte", dit Walid. "Comment se pouvait-il qu'Allah soit le vrai Dieu si la Guerre de 6 Jours en 1967 a donné la plus grande victoire des Juifs depuis que Josué a encerclé Jéricho. Le plus est que la victoire d'Israël - contrairement aux conquêtes Musulmanes pleines de viols de pillages et de massacres - apporta la liberté pour tous les peuples et les religions. Tout le monde - l'a vu et tout le monde s'en souvient, mais malheureusement les gens aujourd'hui refusent d'admettre la vérité de ce qu'ils voient."

Shoebat décida à ce sujet de se détourner du terrorisme et du Jihad. "Je réveillais ma femme et lui dis: Maria je pense que j'avais tort d'essayer de te convertir à l'Islam". Il s'engagea sur la voie de la réconciliation, ressentant de profonds regrets pour ses actions passées ainsi que de la colère envers ceux qui l'avaient endoctriné pour les effectuer. "Je souhaitais profondément recevoir le pardon du soldat que j'avais presque tué," dit-il à Singer. Il se souvint avoir entendu un autre soldat l'appeler Amnon. Je voudrais demander à Amnon de bien vouloir comprendre que je subissais un enseignement dicté par la haine qui me remplissait de haine pour les Juifs. Cela nous avait été enseigné depuis la plus tendre enfance et je ne savais rien de mieux".

Déterminé à faire savoir à son peuple ce qu'il savait, il commença rapidement à parler aux musulmans - leur demandant de faire face à ce que l'Islam est et ce qu'il est devenu. Shoebat ajoute: "J'y ai grandi, j'étais dans les mosquées, aux ummahs et aux écoles religieuses. Je sais ce qui continue d'être enseigné aujourd'hui dans les manuels et par les dirigeants religieux - c'est pour cela que je lance mon défi à ceux qui revendiquent que l'Islam n'est pas la religion de terreur que l'on voit de nos jours: si ce n'est pas cela l'Islam, alors qu'avez vous fait l'empêcher et dire 'ce n'est pas bien?'".

"Ce que l'occident ne comprend pas au sujet de l'Islam", dit Shoebat à l'émission radio de Tovia Singer, "c'est que le Jihad a trois étapes. Si les musulmans ont le dessus alors le Jihad est imposé par la force. Si les musulmans n'ont pas le dessus alors le Jihad est réalisé par des moyens politiques et financiers. Depuis que l'Islam n'a plus le dessus en Amérique et en Europe, ils parlent de paix tout en soutenant le Hamas et le Hezbollah. L'idée que l'Islam est une religion de paix provient de la partie silencieuse du Jihad."

L'Imam (le "prêtre" islamique) du comté d'Orange, en Californie, également invité au show de Tovia, et en désaccord avec les dires de Shoebat, dit que le Jihad représente une lutte interne et non un génocide d'infidèles, ainsi qu'Oussama ben Laden l'entend. Shoebat réfuta impassiblement les revendications de l'Imam en récitant verset après verset des écritures coraniques, dans son arabe original et le traduisant en anglais. "Il y a plus de cents citations de Mohammed en ce qui concerne les Jihad - Je pourrais réciter chacun d'entre eux mais ça nous prendrait toute la journée. Chacun d'entre eux se réfère spécifiquement au Jihad par le glaive, tuer et ne faire aucun prisonniers - avec seulement une citation se référant à une bataille interne appelée ainsi par Mohammed après la conquête et l'occupation totale de l'Arabie." Walid dit que de telles revendications sont typiques des dirigeants islamistes en Amérique, et qu'elles sont naïvement avalées par les auditeurs occidentaux qui ne veulent pas croire que l'une des plus grandes religions du monde représente un danger pour l'humanité.

Lorsqu'on lui demanda s'il croyait que les musulmans d'Amérique adhéraient au programme du Jihad qu'il avait décrit, Shoebat apporta des précisions sur ses déclarations, "les Afghans aux U.S. et les Iraniens qui ont quitté l'Iran sont des gens particulièrement paisibles. Toutefois, les communautés de langue arabes en Amérique soutiennent vraiment Oussama ben Laden et le Hamas."

Il cita une corrélation directe entre l'adhésion à l'Islam et le soutien du terrorisme. Moins ils en savent à propos de l'Islam plus ils sont pacifiques. Il y a ceux qui rejettent les sources classiques et qui se focalisent sur les versets de paix du Coran, cherchent à dénaturer les versets parce qu'ils ne veulent pas s'engager dans la violence. Mais si ces prédicateurs veulent débattre avec Oussama ben Laden, c'est lui qui l'emportera, car les mots du Coran sont de son côté.

Shoebat lui même, maintenant chrétien évangélique, estime qu'il est dommage que les arabes chrétiens choisissent la théologie de la haine des juifs, alors même qu'ils subissent les persécutions et les intimidations de la majorité musulmane. Les arabes chrétiens en Israël tiennent leur éducation de leurs dirigeants et de l'église catholique, se lamente Shobat. Ils adhèrent grosso modo à la "Théologie de Remplacement" - qui dit que Dieu va remplacer Israël par l'église catholique. Ils ont également proposé une nouvelle Théologie de Libération, réquisitionnée par le mouvement Palestinien."

Bien que Shoebat ne mâche pas ses mots, sa transformation n'a pas été facile. "Mon père et ma famille me collèrent l'étiquette de traître, ils dirent que j'avais trahis ma cause, ma religion, ma culture, tout. Si l'Islam et réellement une religion de paix alors ma famille devrait me considérer comme un ami.

Mon propre frère ne menacerait pas de me tuer, ma famille ne m'aurait pas confisqué mes terres et demandé que je rentre à Bethlehem pour déclarer qu'il n'y a pas d'autre dieu qu'Allah et Mohammed est son prophète. Si je ne crois plus en l'Islam, pourquoi devrais-je déclarer une telle chose? Le fait est que Mohammed demande clairement que celui qui change de foi soit tué.

Quelle partie du mot "tuer" est incomprise par ceux qui proclament que l'Islam est une religion de paix? Je dois vivre en me cachant et être très prudent alors que je vis dans une société libre ici au U.S.A."

Mais il insiste sur le fait que sa soif de vérité en vaut la peine et voit cela comme sa mission de porte-parole de la paix véritable. "Je viens à vous, les juifs par amour pour votre peuple et votre Bible, pour vous dire que mon peuple a tort", a-t-il dit à un groupe d'étudiants juifs à Berkeley. "Les arabes et les musulmans ont tort." Bien qu'il sente que cela relève de la plus grande importance de parler à des groupes juifs pour leur dire de faire attention à ne pas abandonner une part de la terre d'Israël aux terroristes islamiques - son véritable objectif est lié avec son propre peuple.

"Mon rêve est d'aller dans les prisons où j'avais l'habitude d'être - Ramallah, Muskavit, peu importe la prison - y aller et dire: 'Hey! Vous pouvez vivre une vie différente de celle que Yasser Arafat et Ahmed Yacine vous ont obligé à croire.' Je veux débattre avec eux et leur dire qu'il n'y a pas 72 vierges ni aucune autres de ces âneries enseignés dans leurs écoles qui les attendent au paradis." Dans ses apparitions dans des mosquées, synagogues et émissions de radio, Shoebat est tout à fait disposé à répondre aux questions des juifs, arabes et islamistes. Un étudiant de l'Université de Toronto lui demanda ce qu'il conseillait à Israël de faire pour mettre un terme aux agissements du Jihad contre elle. "La plupart des juifs croient à la solution d'un double état" répondit Shoebat.

"Je n'y crois pas. Un état Palestinien élaborera ses propres règles et lois pour continuer de tuer les Juifs. Il suggéra à la place, qu'Israël se lève et sente l'humus. Nous devons retourner au status quo - l'occupation. Sous l'occupation, il y avait du travail, les gens allaient au travail et soutenaient leurs familles, et quiconque était impliqué avec le terrorisme était exilé ou emprisonné - comme dans tout les pays modernisés du monde. Je pense qu'Israël doit rester fort et se battre - démanteler le groupe islamique Hamas et retirer toutes les armes, comme c'était le cas avant. L'arrivée des armes dans la société Palestinienne par Israël (par les accords d'Oslo, Israël donna des fusils d'assaut aux forces de police d'Arafat) était un désastre et ils doivent être confisqués."

En réponse à une autre question à propos de la vie en Yesha (Judée, Samarie et Gaza) avant la guerre de 67, Shoebat décrit ce qu'était la vie à Jéricho en ce temps là: "Nous ne faisions pas particulièrement attention aux règles Jordaniennes. L'enseignement de la destruction d'Israël était une partie sûre du plan, mais nous nous considérions Jordanien jusqu'à ce que les Juifs retournent à Jérusalem. Soudain nous étions Palestiniens - Ils remirent une étoile sur le drapeau Jordanien et soudainement nous avions un drapeau Palestinien".

Shoebat est convaincu que la guerre continuelle contre Israël n'a rien à voir avec le désir des arabes d'un état palestinien. "Jamais dans l'Histoire il n'y a eu d'état Palestinien" dit Shoebat. "Nous n'avons jamais voulu d'état palestinien - même aujourd'hui les Palestinien ne veulent pas d'état palestinien..."

"Alors que veulent-ils réellement?" demanda Tovia Singer. "Ils veulent la destruction des juifs", dit Shoebat. "C'est une guerre sainte. C'est dans la culture, la tradition. Arafat fait parti du bloc comme Saddam Hussein, Oussama ben Laden, Ahmed Yacine. Ce sont des gens de la même espèce, malgré quelques petites différences, ils sont de la même espèce."

Questionné par Singer sur ce qu'est son message pour le peuple juif aujourd'hui, Shoebat réfléchit un moment et répondit: "Votre Dieu est un Dieu magnifique, comme votre peuple et votre terre. Tenez bon et soyez fort. Ne soyez pas effrayés par les nations du monde, par ceux qui essaient de vous affaiblir et prendre votre terre". Après coup, mais dit dans un sentiment de grande urgence, l'ancien terroriste maintenant amoureux de Sion implora ainsi la nation d'Israël: "S'il vous plaît, reprenez le Mont du Temple".

Walid Shoebat peut être contacté par e-mail sur theone@mail.com

Walid Shoebat
www.shoebat.com

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dimanche 19 juillet 2009

Les services secrets israéliens : Facebook devient le Big Brother des groupes terroristes


Source : Jerusalem Post

Facebook devient le Big Brother des groupes terroristes. Le Shin Bet, les services secrets israéliens, demande la plus grande précaution sur la plateforme communautaire. Des groupes terroristes chercheraient à obtenir des informations confidentielles de la part des utilisateurs israéliens du site. L’avertissement a été publié lundi dans l’après-midi. Selon les services de sécurité, des terroristes arabes essayent d’obtenir des informations classifiées en échange de sommes d’argent. Certains ont tenté d’organiser des rendez-vous. Une manoeuvre qui signifie un risque élevé d’enlèvements. Le Shin Bet cite le cas d’un Israélien qui a été récemment contacté par un citoyen libanais. Ce dernier lui a demandé de divulguer des informations classifiées. D’autres histoires similaires ont été rapportées. Pour contrer cette dérive, les services secrets demandent aux citoyens israéliens d’éviter de publier des informations personnelles sur Facebook telles que des adresses ou des numéros de téléphones portables. Il est recommandé, par ailleurs, de rester vigilants face à des propositions insolites, en particulier la promesse de faire fortune à l’étranger. Le Shin Bet a ajouté que des groupes terroristes essayaient également de s’introduire dans des forums fréquentés par des soldats d’unités d’élite afin d’obtenir des informations sur les dispositifs de sécurité de leur base militaire. Facebook, une base de données que vous alimentez !!!?

A FAIRE SUIVRE ABSOLUMENT dans l'intérêt de tous!

samedi 11 juillet 2009

POUR UNE FRATERNITE ACTIVE ENTRE ISRAELIENS (MEME DE JUDEE ET SAMARIE) ET JUIFS DE DIASPORA


Réponse à l'Ancien Grand Rabbin de France, René-Samuel SIRAT


Publié dans le journal Actualité Juive, Journal des communautés juives de France



Par Meyer Dadi


Dans la rubrique courrier, sous le titre : Pour une fraternité active entre religieux et laïcs, l'Ancien Grand Rabbin de France (G.R.F.) René-Samuel SIRAT est tout à fait dans son rôle quand dans notre journal ACTU J du 02 juillet, il prêche pour une fraternité active entre religieux et laïcs à propos de l'affaire du parking à Jérusalem et en appelle au dialogue et la tolérance.


Par contre, il n'est plus du tout dans son rôle quand il prend une position politique et affirme de façon péremptoire qu'il est « indispensable de démanteler les points d'implantation en Judée-Samarie, d'y arrêter toute construction d'infrastructure, même en vue de leur développement naturel »


Je me permets humblement de rappeler à l'Ancien G.R.F que ce titre lui donne le droit et le devoir de défendre le judaïsme et les juifs partout dans le monde et de représenter les Juifs de France vis-à-vis des Autorités. En aucun cas il ne doit faire de politique, mis à part la question du partage de Jérusalem, qui est la centralité du peuple juif et à ce titre comme chaque juif il peut faire connaître son opinion (que je serais curieux de connaître). Pour le reste, les Israëliens sont majeurs et sont seuls a pouvoir décider de l'avenir des implantations. Même quand on n'est plus en fonction, surtout quand on signe avec son titre, on engage les Juifs de France vis-à-vis des Autorités. D'autant plus qu'il s'agit d'un sujet brûlant d'actualité et que le Président Sarkosy aligné avec l'Europe sur la politique d'Obama s'opposent au gouvernement israëlien sur ce point.


Israël essaye de faire valoir les accords verbaux passés entre G. Bush et A. Sharon. Hilary Clinton veut faire croire au monde qu'il n'y a pas eu d'accord parce qu'il n'y a pas de trace écrite : Il est tellement plus simple de poser la question à G. Bush, qui lui n'est pas dans le coma et est certainement joignable. Si on ne l'a pas fait c'est qu'on connaissait la réponse.


En affichant son point de vue politique en tant qu'Ancien G.R.F., il hurle donc avec les loups contre Israël et engage la communauté vis-à-vis des Autorités : c'est un abus de titre scandaleux. J'ai le souvenir, il y a de nombreuses années d'un article paru dans le Nouvel Observateur où l'Ancien G.R.F. donnait également son point de vue politique sur le conflit israëlo-palestinien et l'arrière-goût que j'en ai gardé est le même que j'ai aujourd'hui.


L'Ancien G.R.F. se rappelle-t-il le drame de l'évacuation des 8000 habitants du Goush Katif ? Imagine-t-il le nombre de personnes vivant encore dans des caravanes, sans travail, le nombre de suicides, de divorces, de familles brisées, séparées, de dépressions parmi ces sacrifiés à « l'intérêt national», alors qu'ils s'étaient installés sur des terres incultes pour ce même intérêt national ?


L'Ancien G.R.F. a-t-il imaginé un instant les conséquences d'une évacuation de près de 300 000 personnes installées en Judée et Samarie depuis des dizaines d'années dans l'intérêt national de l'époque ?


Alors que pour l'Ancien G.R.F il s'agit d'une évolution indispensable, moi je n'ose imaginer cette hypothèse. Je prie D. pour qu'Il éclaire les dirigeants israëliens dans leurs choix et je préfère de loin qu'Israël déplaise aux Américains et au reste du monde et que le peuple reste uni, plutôt que de risquer, D. nous en préserve, une guerre civile entre juifs avec de toute façon la persistance du conflit avec les Palestiniens, puisque le vrai problème depuis toujours, et Natanyaou l'a bien compris, c'est la non reconnaissance par les Palestiniens d'ISRAEL comme état juif.



Meyer DADI

vendredi 10 juillet 2009

Et les réfugiés juifs...

Voici une vidéo touchante et assez bien faite relatant l'exil depuis 1948 des Juifs des pays sous domination arabe. Elle témoigne aussi de certains pogroms, destructions, massacres les touchant dans les années 45-48. Un morceau de l'histoire qu'on connaît moins que d'autres.
En tapant "juifs", "arabes", "réfugiés" sur le web, les résultats étaient plutôt portés sur les réfugiés arabes provoqués par la naissance de l'Etat d'Israël. Et même exclusivement. J'ai dû un peu plus fouiller pour trouver les ouvrages portant sur les réfugiés juifs. Heureusement, j'en avais quelque connaissance antérieurement. Car les réfugiés juifs, eux, dont on ne dit pas qu'ils vivent dans des "camps de réfugiés" lorsqu'ils vivent dans des villes, sont un peu plus oubliés.

Pour plus d'informations, voir donc quelques livres existants sur le sujet :

- Shmuel Trigano (dir.), L’exclusion des juifs des pays arabes : aux sources du conflit israélo-arabe, Paris : In Press, 2003, 399p.


- Moïse Rahmani, Réfugiés juifs des pays arabes, Bruxelles : Editions Luc Pire, 2006, 221p.


- Nathan Weinstock, Une si longue présence : comment le monde arabe a perdu ses Juifs : 1947-1967, Paris : Plon, 2008, 358p

Sur les réfugiés arabes de 1948, outre de nombreux ouvrages, voir aussi sur ce site l'article de Joseph Farah : Les Juifs n'ont pris la Terre de personne


lundi 6 juillet 2009

LETTRE OUVERTE à Monsieur Le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE


PETIT A PETIT TOMBE LE MASQUE !




Monsieur le Président,

Vous avez déclenché un véritable Tsunami sur Israël et sur ses amis : Devant Netanyahu et son entourage vous avez, d’après ce que rapportent les témoins présents, donné des ordres à un premier Ministre en exercice d’un Etat souverain , dit votre « ami » :

- Débarrassez-vous de votre ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman,
- Remplacez-le par Mme Tsipi Livni,
- Gel total de la « colonisation »…sans attendre !

Une injonction plus impérative que celle de B. Obama !

N’est-ce pas là en effet le langage d’un Suzerain à son Vassal ? Imaginez notre Président Shimon Pérès vous demandant d’écarter Bernard Kouchner, ou à Obama d’écarter Hillary Clinton !

Ou alors peut-être est-ce la mise en route du processus qui consisterait à fermer la fameuse « parenthèse de l’Histoire », évoquée par l’un de vos pairs dans vos Palais, il y a quelques années, prophétisant la fin des soixante ans d’existence de l’Etat d’Israël !

La réaction indignée des médias israéliens ne s’est pas fait attendre. Leurs titres sont évocateurs :

« Ingérence inacceptable…inadmissible…grossière…asymétrique…propos inquisiteurs…ne le concerne pas… », et, j’en passe…

Que le profil de Lieberman et certains de ses écarts de langage ne plaisent pas, je le consens, mais on doit juger un ministre sur son programme, sa mise en œuvre et son action.

D’où la nécessaire obligation de le recevoir et de discuter sur ses vues et ses projets. Il semble que vous l’avez considéré comme « persona non grata » en évitant un contact direct. Pour ne pas déplaire aux ennemis d’Israël ? Ou bien pour ne pas entrer en compétition avec son parler vrai et direct sans langue de bois?

Vous avez bien reçu, sans état d’âme, en grande pompe, des dictateurs sanguinaires tels le lybien Kadhafi et le syrien Assad…

En le recevant vous-même, Lieberman aurait pu vous dire qu’il n’aime pas les slogans, les clichés et formules toutes faites : Occupation, Implantation, la Paix contre les Territoires, une Solution à deux Etats.

Ses mots préférés ; la Sécurité (pour Israël), avec une Economie forte (pour les Palestiniens), et la Stabilité (pour tous). Il aurait pu vous expliquer que depuis 1978, Israël a cédé des territoires représentant trois fois la superficie du pays. Il vous aurait certainement posé la question : Quelle était la situation avant 1948 et 1957 : avions-nous la paix, était-ce le paradis ici ?

Après avoir bien étudié son programme et ses interviews, et compte tenu de la déliquescence des hommes politiques en place, je lui ai accordé mon suffrage : mon bulletin de vote vaut bien celui que je vous avais accordé pour votre élection à la présidence de la République…

Monsieur le Président, soyez assuré de ma haute considération.

André MOISAN, Ingén. Retraité (ICAM 42 et SUPELEC 44), catholique pratiquant, vivant en Israël depuis plus de 16 ans, double nationalité. Email : andre_1921@yahoo.fr TEL AVIV le 1/07/09.

Témoignage de Brigitte GABRIEL


Brigitte Gabriel -journaliste chrétienne libanaise - Fondatrice de AmericanCongress for Truth

Auteure de Because They Hate: A Survivor of Terror Warns America. St. Martin's Press. 2006 et They Must Be Stopped: Why We Must Defeat Radical Islam and How We Can Do It. St. Martin's Press, 2008


Je suis honorée et fière d'être aujourd'hui parmi vous en tant que Libanaise parlant en faveur de la seule démocratie du Moyen Orient, Israël. J'ai été élevée dans un pays arabe et je voudrais vous donner ici un aperçu venant de l'intérieur du monde arabe.

> J'ai grandi au Liban où on m'a enseigné que les Juifs étaient " le Mal ", Israël " le Diable " et que nous n'aurions la paix au Moyen Orient que le jour où tous les Juifs seraient morts, engloutis dans la mer.

> Quand les Palestiniens et les Musulmans du Liban ont déclaré leur Jihad contre les Chrétiens en 1975, ils ont commencé à les massacrer, ville après ville. Je me suis retrouvée dans un abri souterrain depuis l'âge de 10 ans jusqu'à 17 ans, sans électricité, mangeant de l'herbe pour survivre et, rampant sous les balles de tireurs embusqués, pour parvenir à un point d'eau.

Ce sont les Israéliens qui nous ont sauvé au Liban. Ma mère a été blessée par un obus tiré par des "jihadistes" et elle a été transportée vers un hôpital israélien pour être soignée. Lors de notre arrivée aux "urgences" j'ai été frappée par ce que j'ai vu : des dizaines de blessés, des Palestiniens, des Libanais et des soldats Israéliens jonchaient le sol. On soignait les blessés en fonction de la gravité des blessures, ma mère avant un soldat israélien, étendu près d'elle. Ils ne tenaient compte ni de l'identité ni de la religion du patient, ils ne tenaient compte que de la blessure à soigner, et c'était nouveau pour moi !

> Pour la première fois de ma vie j'ai vécu une compassion humaine qu'il ne m'a pas été donné de vivre dans la culture du pays où je suis née. J'ai vu des "valeurs nouvelles" appliquées par des Israéliens, capables de compatir pour un ennemi, dans les moments les plus difficiles. J'ai passé 22 jours dans cet hôpital et ces 22 jours ont changé toute ma vie et toute la vision que j'avais du monde extérieur, que je ne connaissais qu'à travers les médias libanais.

> J'ai réalisé que mon gouvernement m'avait "vendu" des mensonges grossiers sur les Juifs et sur Israël. J'ai réalisé aussi que si j'avais été une Juive au milieu d'un hôpital arabe, j'aurais été lynchée et jetée dehors au milieu des cris de joie et de "Allahou Aqbar" (allah est grand), retentissant partout dans le voisinage .
Dans cet hôpital, j'ai noué des amitiés avec les familles de soldats blessés, notamment avec Rina, dont le fils unique était blessé aux yeux. Alors que je lui rendais visite, un groupe musical de l'armée israélienne était venu remonter le moral des soldats blessés et ils ont entouré son lit en chantant. Rina et moi nous fondîmes en larmes et je me suis sentie de trop, esquissant un mouvement de sortie, mais Rina m'a retenue par la main, me rapprochant d'elle sans me regarder, "tu n'es pour rien dans tout cela…". Nous sommes restées ainsi quelques instants, pleurant la main dans la main.
Comment ne pas comparer cette mère à côté de son fils unique au visage déformé par une explosion, capable d'aimer son propre ennemi, et ces mères musulmanes qui envoient leurs enfants se faire exploser en pièces, juste pour tuer des "infidèles"…
La différence entre le monde arabe et Israël est une différence de valeurs et de caractère. Noussommes devant un contraste entre la barbarie et la civilisation, de la dictature face à la démocratie, du Mal contre le Bien. Il fut un temps où il y avait un endroit particulier dans les profondeurs de l'enfer pour toute personne qui tuait un enfant intentionnellement . Aujourd'hui, ce meurtre est rendu "légitime" comme "lutte armée" des Palestiniens.

> Mais on oublie cependant que si une telle conduite est rendue légitime contre Israël, elle le sera partout ailleurs, du fait que des gens sont élevés et éduqués dans la croyance subjective que s'envelopper de bâtons de dynamite et de clous pour tuer des enfants, c'est servir Allah. Du fait qu'on a enseigné aux Palestiniens que tuer des Israéliens innocents fera avancerleur cause et qu'on les a encouragés à le faire, le monde entier aujourd'hui souffre de cette plaie qu'est le terrorisme, de Nairobi à New York, de Moscou à Madrid, de Bali à Beslan.
On attribue les attentats suicide au désespoir de l'occupation. Ceci est un leurre. Je vous rappelle que la première attaque terroriste commise par des Arabes contre des Juifs en Israël a eu lieu 10 semaines avant la déclaration d'indépendance. Elle a eu lieu un dimanche matin, le 22 février 1948, anticipant cette indépendance. Trois camions piégés ont explosé dans la rue Ben Yéhouda à Jérusalem et 54 personnes sont mortes et il y eut des centaines de blessés. [NDLR : Cet exemple nous paraît bien tardif, les oppositions entre Juifs et Arabes dans la région sont bien antérieurs et les attentats étaient déjà un moyen de combat. Elle a raison toutefois lorsqu'elle dit que le désespoir n'a rien à y faire, n'importe quel chercheur sérieux s'en rendrait compte en étudiant un peu instrumentalisation faite par ceux qui les poussent à se faire sauter, bien au chaud dans leur fauteuil.]

Le terrorisme arabe n'est pas mû par le désespoir mais par une volonté farouche d'empêcher tout état juif dans la région.

dimanche 5 juillet 2009

En 2011 les premières Renault Made in Israël


Pour les tenants du boycott de l’Etat hébreu, la liste s’allonge désormais de jour en jour .Après l’annonce, il y a une semaine , du partenariat entre le constructeur aéronautique européen Airbus et le constructeur aéronautique israélien Israël Aerospace Industries (IAI) et l’annonce des préparatifs de l’achat d’une partie du capital de l'enseigne de la grande distribution Carrefour par un groupe industriel israélien, aujourd’hui les anti-israéliens vont se réveiller sur la commercialisation imminente des Renault Made in Israël. ( Bientot les Renault boycotés???).

Dans un entretien au Figaro Magazine, publié ce samedi 27 juin 2009, le PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn a annoncé qu’en 2011 le premier modèle de la voiture électrique; issue de l’Alliance Renault-Nissan sera commercialisée en Israël. Selon Carlos Ghosn, les véhicules électriques pourraient représenter 10% du marché mondial à l’horizon 2020.

Cette annonce intervient après que le groupe Renault Nissan, le 5e producteur mondial a signé à Jérusalem un premier accord pour fabriquer en Israël les premières voitures électriques qui circuleront dans le monde et dont les batteries se changeraient comme des piles

L’accord signé le 21 janvier 2008 à Jérusalem entre Renault et la société Project Better Place en vue de produire et commercialiser à grande échelle une voiture électrique a constitué une manifestation spectaculaire de l’amélioration et l’approfondissement des relations entre la France et Israël.

200 millions de dollars étaient alloués autour de ce projet, à travers la compagnie de capital-risque Project Better Place. Parmi les investisseurs, il y a entre autres : l’ancien patron de la Banque Mondiale James Wolfensohn, la Banque Morgan Stanley, le magnat canadien des spiritueux Edgar Bronfman Senior, le holding Israël Corp, qui à lui seul à déposé 100 millions de dollars dans la corbeille.

L’Alliance Renault-Nissan a investi, quand à elle, un milliard d’euros pour son projet de véhicules électriques, Made in Israël. Le premier modèle sera commercialisé en Israël en 2011…il s’agit selon le Figaro Magazine de l’un des rares projets qui n’ait pas été retardé et dont l’investissement n’ait pas été réduit à cause de la crise.

L’Etat hébreu est sur le point de devenir le berceau de la voiture propre à vocation internationale. Limiter les émissions de CO2, de déchets, développer les techniques de dessalement d’eau de mer, ou encore trouver des moyens de remplacer le pétrole par de l’électricité, autant de sujets qui monopolisent désormais les chercheurs en Israël.

Le temps du pétrole est bien fini. Eh oui , mieux qu'une victoire d'un match de foot , ou de tennis , enfin Israël vient de réussir " l'impossible" :une voiture électrique , et c'est une Renault et le monde est fière pour ce petit pays , si grand , avec ses réserves éternelles de matière grise et il n'y a pas que cela , il y a aussi le médical , la High Tech , certains pourront en profiter même avec des grincements de dents .

Ftouh Souhail