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jeudi 11 juin 2009

Avraham B. Yehoshua, Le Responsable des ressources humaines


Avraham B. Yehoshua, Le Responsable des ressources humaines, Paris : Calmann-Lévy, mai 2007, 279p., roman traduit par Sylvie Cohen, publié en hébreu dès 2004







Passion en trois actes. C'est le sous-titre de l'ouvrage. Chacun narre un processus différent, une situation, un moment, et aussi plus ou moins un lieu différent. Le premier, nommé 'Le Responsable' pose les lieux, le décor, l'univers du livre, et l'origine du drame qui fait toute l'histoire, un attentat à Jérusalem. Le second acte décrit la mission de ce Responsable des ressources humaines, envoyé jusque dans une ancienne république soviétique non nommée, devenu émissaire et représentant de la grande usine de fabrication de pain du pays, accompagnateur du cercueil de la défunte Julia Ragaïev, ancienne employée de l'usine et victime de l'attentat. Enfin le troisième acte est-il celui du voyage entrepris par la petite troupe de personnages qui participent de près à toute cette histoire : le responsable bien sûr, le journaliste dit la vipère et son photographe, le mari de la consule d'Israël et le fils de la défunte. Au final une belle histoire d'aventures partie de rien, ou presque.



Avraham B. Yehoshua, l'un des auteurs israéliens les plus connus dans le monde, réussit donc à nous plonger dans un nouveau récit, facile à lire, modeste par sa longueur et par ses ambitions. Autant le dire tout de suite, on ne trouvera pas là un chef d'œuvre de la littérature, ni même franchement le meilleur livre de l'auteur, mais simplement un livre charmant, agréable, balancé entre la dure réalité, l'évasion, la réflexion.



L'histoire est donc celle d'une jeune femme, d'une grande beauté aux relents « tatares » nous dit-on, qui trouve la mort lors d'un attentat à Jérusalem. Mais sans famille et amis dans le pays, personne ne viendra la chercher à la morgue. Ce n'est que l'article plutôt accusateur d'un journal local qui poussera l'entreprise qui l'engageait un mois avant sa mort, et qui n'avait nulle connaissance de cette dernière, à entreprendre des recherches. C'est dès lors que la passion du Responsable des ressources humaines pour cette morte, dont il ne se rappelait même pas l'avoir engagée commence.



Et derrière cette histoire se profile aussi une réalité israélienne des années 2000. L'histoire d'une immigrante seule, délaissée par une famille dénuée d'intérêt pour ce pays « dangereux », et délaissée jusqu'à sa mort par son pays d'accueil où elle ne trouve en vérité que la mort. L'histoire d'une industrie israélienne à qui la crise profite. L'histoire d'un journaliste à l'affut du scoop et du manque d'humanité des autres, mais peu soucieux du sien. Et l'histoire d'un Responsable, divorcé, qui voit rarement sa fille et qui le vendredi soir fait la tournée des bars à la recherche d'une nouvelle compagne.



Bref Avraham Yehoshua nous plonge encore une fois dans deux mondes.



D'une part celui de la littérature dans laquelle il s'exerce à nouveau à quelques jeux littéraires. Dans L'Amant par exemple en 1977, il présentait la même action sous l'œil de différents personnages, ici le lecteur découvre à plusieurs reprises un autre narrateur, différent en fonction du lieu et de la situation, pas toujours reconnaissable, sur de très courts passages. On pourrait presque croire que l'auteur s'amuse à inventer quelques trucs à chaque ouvrage afin de troubler la vision du lecteur. Mais tant que c'est réussi, on ne s'en lasse pas.



D'autre part l'auteur nous présente un aspect d'Israël, encore un autre, et un aspect du monde juif, en rapport le second avec le premier. Toute l'histoire tout comme la fin laisse assez perplexe. J'aurais tendance à conclure que face à la tragédie de l'histoire, les personnages s'amusent, et face à la mort, ils s'aventurent. La fin irait dans le même sens, rien n'est fini, mais on continue.



Je vous laisse découvrir le pourquoi de mon propos.






mercredi 10 juin 2009

Léo Peeters, consul général de Belgique à Jérusalem, seul « diplomate squatter » de la planète

Un curieux imbroglio juridique et diplomatique va-t-il provoquer une nouvelle crise entre Israël et la Belgique ?

Lorsque vous vous promenez dans Jérusalem, allez donc voir au 21 rue Balfour dans le quartier de Talpioth la Villa Salameh, un magnifique hôtel particulier des années 30, peut-être, selon les connaisseurs, le plus bel immeuble de la Jérusalem moderne.

Cette villa appartenait avant la création d’Israël à un riche homme d’affaire palestinien Constantin Salameh. Lors de la guerre d’indépendance de 1948, Salameh avait quitté Israël pour aller se réfugier au Liban. Quelques années plus tard, il avait décidé de louer sa villa au consulat général de Belgique qui lui a régulièrement versé des loyers.

Mais dans les années 2000, à la suite d’une longue négociation, constantin Salameh a vendu sa villa à un autre homme d’affaire israélien David Sofer.

Depuis les autorités Belges ont arrêté de payer tout loyer au nouveau propriétaire au motif que la présence israélienne à Jérusalem serait illégale au regard du droit international. On croit rêver, on pense avoir à faire à une mauvaise histoire Belge, mais depuis l’affaire n’a fait que s’envenimer.

Pourtant, ce litige ne relève que du droit civil. Mais les Belges continuent d’affirmer qu’ils ne paieront que le jour où la question de Jérusalem aura été définitivement réglée par un accord international et lorsque tous les palestiniens ayant été spoliés depuis soixante ans auront été indemnisés. Le nouveau propriétaire David Sofer réclame maintenant plus de deux millions et demi d’euros d’arriérés. Un tribunal israélien doit dans quinze jours statuer sur cette demande. Mais le ministre belge des affaires étrangères lui-même a fait savoir qu’aucun représentant Belge ne se présenterait devant la justice israélienne.

Cette attitude très ferme, très courageuse des autorités belges est en outre très économique, puisque depuis maintenant des années le consul de Belgique a Jérusalem est logé gratuitement. Il ne paye plus de loyer ni à l’ancien propriétaire, ni au nouveau. Léo Peeters, le consul général, est probablement le seul squatter diplomate de toute la planète.

Clément Weill-Raynal

Chronique sur RCJ du 18 mai 2009

vendredi 5 juin 2009

Les Murs dans le Monde

Le saviez-vous?

Beaucoup de pays ont érigé des barrières ou des murs pour être séparés de leurs voisins indésirables..

Grâce à la barrière qu'elle a construite, Israël a supprimé 98% d'actes terroristes..

Pourquoi ne parle-t-on donc dans les média que d'Israël ??

A tous ceux qui nous critiquent, La Fontaine aurait répondu :"les conseilleurs ne sont pas les payeurs."

Une petite leçon de …(ma)çonnerie, d’histoire et de politique.
Et démo en béton....!!!

Et pourquoi ne parle -t-on que d'Israël???



Israël n'est pas le premier pays à construire un mur, une clôture ou une barrière de sécurité. Il en existe un nombre appréciable un peu partout dans le monde. C'est cependant le mur israélien qui retient toutes les attentions et les critiques, minimisant de fait l'enjeu : éviter des attaques terroristes. On n'entend pas ces mêmes critiques à l'égard d'autres pays ayant construit des murs de séparation afin d'éviter par exemple l'immigration clandestine. Comme pour le mur entre le Mexique et les Etats-Unis, une barrière contre des millions de Mexicains illégaux qui veulent pénétrer au pays d'Oncle Sam et trouver une réponse à leur misère. Construire un mur pour se protéger d'immigrants en détresse est-il plus légitime que le faire pour empêcher l'entrée de kamikazes ?

















"La grande muraille du Maroc" connue sous le nom de "ceinture de sécurité", est un mur de défense, long de 2.720 kilomètres , érigé par le Maroc dans le Sahara marocain dans le but de protéger ses territoires et sa population contre les invasions hostiles du Front Polisario.














La Corée du Sud se protège de la Corée du Nord par une barrière.



L'Inde aussi, a construit une barrière de 3.300 kilomètres afin de marquer sa séparation du Pakistan voisin, qui la conteste.

Le Botswana construit des barrières électrifiées à sa frontière avec le Zimbabwe, officiellement pour empêcher les animaux de ferme contaminés d'entrer dans le pays; elles servent surtout à empêcher ceux qui fuient les troubles d'arriver au Zimbabwe.

L'Arabie Saoudite, une des voix majeures à critiquer la barrière de sécurité israélienne, en construit une, en béton, avec caméras de surveillance. Un projet d'un peu plus d'un demi-milliard d'euros sur la frontière poreuse avec le Yémen, afin d'empêcher les infiltrations. Ce qui provoque la colère de plusieurs tribus locales qui affirment que la construction lèse le territoire yéménite de près de sept kilomètres.
L'Arabie Saoudite met également en place une barrière une barrière ultra-moderne sur les 900 kilomètres de frontière commune avec l'Irak.






Autre lieu de tensions, où s'érige un mur, Chypre, dont une partie du territoire est contestée par la Turquie. Cette dernière, candidate à l'entrée dans l'Union européenne, a construit une barrière afin de délimiter le territoire qu'elle revendique sur l'île chypriote.
Reste le cas fameux de l'Irlande, où, depuis plus de trente ans, des dizaines de murs séparent catholiques et protestants. Des rues ont été coupées afin de mettre un terme aux jets de projectiles, pierres, cocktails Molotov, grenades, etc. Des quartiers entiers de Belfast ont été défigurés, des maisons rasées et des habitants expulsés pour permettre la construction de ces murs.











La Thaïlande a annoncé en 2007 son projet d'édifier une barrière physique le long des 75 kilomètres les plus inaccessibles de sa frontière avec la Malaisie. Le but, selon Bangkok, est d'empêcher les "terroristes" de traverser les provinces agitées, à majorité musulmane du sud de la Thaïlande.

Le Pakistan construit actuellement une barrière de 2.400 km pour être séparé de l'Afghanistan. L'Ouzbékistan a érigé une clôture le long de sa frontière avec le Tadjikistan. Les Émirats arabes unis sont en train de mettre une place une barrière sur leur frontière avec Oman et le Koweït renforce le mur de 215 km le long de sa frontière avec l'Irak.

L'Espagne de Javier Solana a érigé une barrière électrifiée gardée par des soldats, aux enclaves de Ceuta et Melilla à la frontière du Maroc. Elle fait rempart aux travailleurs illégaux, qui, par centaines, tentent d'entrer en Espagne.





















Sources du texte :
"Salomon, vous êtes Juif !?, L'antisémitisme en Belgique du Moyen-Âge à Internet"
Viviane Teitelbaum
http://www.vitelu.be/?p=8

Pour Israël, le bilan est sans appel : entre 2002 et 2008, le nombre de victimes d'attentats "kamikazes" sur le sol national est tombé de 451 à 7 ! Cette chute de 98.5% épouse autant le rythme (baisse suivant l'avancée de la construction, dès 2003) que la localisation des derniers attentats en date; en janvier 2007 et janvier 2008, deux "kamikazes" ont frappé respectivement à Eilat et Dimoma, dans la longitude du désert de Judée, ultime zone non encore circonscrite par le dispositif.

Source :
"Atlas géopolitique d'Israël"
Frédéric Encel, collection Autrement
http://www.amazon.fr/Atlas-g%C3%A9opolitique-dIsra%C3%ABl-Aspects-d%C3%A9mocratie/dp/2746711141

jeudi 4 juin 2009

Nous sommes tous des sionistes européens


Portez ce badge le 7 juin 2009 pour aller voter aux européennes et dire non à la liste antisioniste de Dieudonné.







Avec le publicitaire Franck Tapiro nous avons mis au point une campagne destinée à sensibiliser l'opinion publique sur le danger que Dieudonné représente pour la démocratie et à montrer que les juifs et les amis d'Israël et de la démocratie (quelque soit leur obédience politique) n'acceptent pas cette liste qui sous un faux nez cache un réel antisémitisme. Le droit de critiquer l'Etat d'Israël est évident, il en est tout autre de la négation de son existence et de l'appel à sa destruction.



Nous avons mis en ligne sur Facebook un « évènement » pour appeler les électeurs à porter ce badge le 7 juin, jour des élections européennes. Vous pouvez le télécharger et l'imprimer (format 13X18).



Vous trouverez également en pièce jointe un facsimilé du bulletin de vote en faveur d'Hitler des élections « démocratiques » de 1938. Imprimez une dizaine de ces bulletins (format 13X18) et posez-les à côté de la pile de bulletins de la « liste antisioniste ». Vous rappellerez ainsi comment la démocratie peut aussi enfanter des démons.



Si vous n'aviez pas prévu d'aller voter, il est tant de changer d'avis !


En vous rendant aux urnes vous serez celle ou celui qui aura empêché Dieudonné d'atteindre les 3% des suffrages exprimés. Et si, du coup, il n'est pas remboursé de ces dépenses de campagne, alors ce sera parfait !




Nous comptons sur vous tous !




Alex Moïse








A faire circuler...A faire circuler...A faire circule